Vous aimeriez bien composter chez vous et vous voulez savoir comment faire vous-même du compost ? Nous vous expliquerons exactement comment procéder et comment remplir correctement votre composteur. Le vrai compost est une compilation (latin compositum = « le compilé ») de diverses matières premières. Le chemin entre les déchets et l’amendement précieux du sol n’est pas seulement merveilleux et pratique, mais aussi mystérieux : les processus qui conduisent à la formation d’un nouvel humus après la pourriture n’ont toujours pas été complètement élucidés.
Cependant, l’homme utilise depuis des siècles les propriétés particulières de l’humus en permettant à la matière organique de pourrir sur les tas de compost et de se transformer. Néanmoins, de nombreux jardiniers se posent encore la question : Qu’est-ce qui est autorisé sur le compost ? Et comment ça marche : composter correctement ?
Conseils pour bien composter
Table des matières
- Conseils pour bien composter
- Comment fonctionne le compostage ?
- Pourriture chaude et froide
- Qu’est-ce qui appartient au compost?
- Quel compost est le meilleur ?
- Loyer du compost
- Composteur rapide
- Composteur thermique
- Composteur roulant
- Petit composteur pour balcons et appartements
- Bokashi
- Boîte à vers
- Le bon emplacement pour les composteurs
- Bien composter : les astuces pour réussir le pourrissement
- Humidité dans le composteur
- La température dans le composteur
- Oxygène dans le composteur
- Nutriments dans le composteur
- Valeur du pH dans le composteur
- Créer du compost
- Créer correctement du compost : déplacer les couches ou composter ?
- Bien remplir le composteur : six règles d’or pour la superposition
- Combien de temps dure le compost ?
- Quand le compost est-il prêt ?
- Accélérer le compost
- Tamiser le compost
Dans cet article, vous apprendrez également tout ce que vous devez savoir pour bien composter dans le tas de compost ou le composteur. Les outils nécessaires vont du choix du bon composteur à la connaissance des micro-organismes impliqués et à la décision quand le compost est prêt à l’emploi. Nous allons commencer d’une manière très générale.
Comment fonctionne le compostage ?
Pendant le compostage, les matières organiques de milliards d’organismes petits et minuscules sont transférées dans un nouvel humus. La première étape est la décomposition, qui se déroule de manière assez orageuse : l’environnement est sensiblement réchauffé en raison de l’activité accrue des micro-organismes qui tentent d’accéder aux nutriments internes. Cette phase est appelée « pourriture principale » ou « pourriture intensive » – dont le résultat est ce que l’on appelle le compost frais.
Après la décomposition, qui dure quelques semaines, suit la phase de « post-pourriture ». Maintenant, les substances qui ont été créées lors de la pourriture principale sont nouvellement liées pour former de grandes biomolécules. Ces biomolécules sont les acides humiques qui donneront plus tard au compost ses propriétés particulières. Sa structure est extrêmement variable, c’est pourquoi aucun scientifique n’a jusqu’à présent pu développer un modèle général d’un tel acide humique.
Les nouvelles molécules d’humus sont relativement stables – beaucoup plus stables et moins sujettes à la décomposition que le produit de la pourriture principale. Le compost est maintenant appelé « compost fini ». Jusque-là, le compostage a pris au moins cinq mois dans les meilleures conditions. Si le compostage n’est toujours pas arrêté, un compost dit mature est créé. Beaucoup de jardiniers patients ne jurent que par les propriétés extrêmement bénéfiques pour le sol d’un compost mûr de deux à trois ans – quiconque a atteint ce degré de pourriture rapidement a vraiment tout fait correctement lors du compostage.
Astuce : La « stabilité » du compost signifie qu’il ne peut plus être facilement décomposé par les micro-organismes du sol. Comme il se compose en grande partie de carbone, cela serait possible : les organismes du sol ne seraient que trop heureux d’utiliser ce carbone pour se nourrir et continuer à se multiplier. La règle de base est donc : plus le compost contient encore d’azote, plus il est instable. Pour cette raison, la question cruciale est de savoir ce qui peut être mis sur le compost, car l’équilibre entre le carbone et l’azote est également important lorsqu’il s’agit de pourriture.
Pourriture chaude et froide
Il existe plusieurs façons de composter correctement et le compost peut être créé selon deux processus différents : dans le compost froid ou dans le compost chaud. Dans les jardins privés, il y a toujours pourriture froide : lorsqu’un tas de compost s’entasse progressivement, les processus de pourriture ne se déroulent pas tous en même temps, mais l’un après l’autre, couche par couche.
La couche supérieure dans chaque cas développe la majeure partie de la chaleur en raison des processus de décomposition, mais la perd rapidement dans l’environnement car elle n’est pas isolée. En conséquence, les températures ne sont pas particulièrement élevées et les agents pathogènes et les graines de mauvaises herbes, malheureusement, survivent à la pourriture sans aucun problème. Pour cette raison, lors du compostage dans un jardin privé, vous devez vous assurer qu’aucun agent pathogène ou plante porteuse de graines ne pénètre dans le compost.
Conseil : Si le compostage est effectué de manière professionnelle dans les centres de recyclage et dans les usines de compostage, un tas entier est toujours préparé à la fois pour le pourrissement à chaud. En conséquence, la pourriture intensive et l’auto-isolement du tas conduisent à des températures élevées de 50 à 80 ° C, auxquelles pratiquement aucun agent pathogène ou graine de mauvaises herbes ne peut survivre.
Conseils de compostage résumés :
- Lors du compostage, les matières organiques sont transformées en compost ou en humus.
- La phase de décomposition est appelée pourriture principale, la phase d’accumulation est appelée post-pourriture.
- Le principal produit de pourriture est le compost frais, riche en nutriments et instable.
- Le produit de la post-pourriture est un compost fini ou un compost mûr, qui est moins riche en nutriments, mais beaucoup plus stable.
- Dans la grande majorité des cas, le compostage dans le jardin privé s’effectue dans le compost froid.
- Les agents pathogènes et les graines de mauvaises herbes ne sont pas tués dans le compost froid – par conséquent, le matériau à composter ne doit pas provenir de plantes malades ou contenir des graines indésirables.
- Vous trouverez une liste informative directement ci-dessous sur la question « Que peut-on mettre sur le compost ».
Qu’est-ce qui appartient au compost?
Par souci de simplicité, vous trouverez ci-dessous un tableau dans lequel les déchets appropriés les plus importants sont répertoriés et comparés aux matériaux inappropriés. Fondamentalement, le matériau déchiqueté est composté plus rapidement. Couper des branches et tailler des haies peut donc valoir la peine.
Déchets de cuisine adaptés | Déchets de jardin adaptés | Inapproprié Déchets |
---|---|---|
Chutes de fruits et légumes | Pelouse / rognures vertes | Un verre |
Résidus de café et de thé | feuilles | Métaux |
Restes sans viande | Taille de haie/branche | Les mauvaises herbes racines |
zeste d’agrumes et les bananes (dans une petite mesure |
Graines de mauvaises herbes sans graines, sciure et copeaux de bois |
Restes de viande, os, grandes quantités de produits laitiers |
Frêne de bois pur | Les résidus végétaux tels que Coupures de plantes vivaces ou résidus de culture |
Coquilles d’oeufs crus |
Bols d’oeufs durs | Racines et terre de vieilles jardinières | Contenu de l’aspirateur |
Quel compost est le meilleur ?
Avant de commencer à composter, vous devez choisir un composteur adapté. Nous présentons quelques modèles et concepts pour cela. Quel composteur vous convient le mieux dépend toujours de la quantité de compost et de l’espace dont vous disposez ?
Loyer du compost
Vous pouvez créer un tas de compost – également appelé tas de compost – dans un endroit protégé, partiellement ombragé et sur la terre saine du jardin. Il s’agit essentiellement d’un groupe qui s’agrandit un peu plus couche par couche. Pour assurer une ventilation adéquate, il doit avoir les dimensions maximales suivantes :
largeur | 1,2 m – 2,5 m |
la taille | 0,8 m – 1,5 m |
longueur | tout |
Vous pouvez également créer cette location dans un cadre en métal, en bois ou en plastique. Ceux-ci doivent bien sûr être ouverts au fond pour laisser entrer les micro-organismes du sol. L’enceinte doit également avoir suffisamment de fentes ou de trous d’aération pour assurer la ventilation. Un système à deux chambres ou à deux piles est toujours utile. Vous pouvez utiliser un espace pour collecter les matières que vous ne souhaitez pas encore ajouter au compost en raison du mélange optimal ou utiliser la deuxième chambre lors du déplacement.
Dans tous les cas, pensez à recouvrir le tas, par exemple avec de la paille ou un film de paillage. La location de compost nécessite généralement un peu plus d’espace qu’un composteur et, dans sa forme la plus simple – en tant que simple tas – est probablement l’option la moins chère pour composter même de grandes quantités de déchets. Pour ceux qui aiment le flair des vieilles fermes, la location est probablement le seul véritable moyen de bien composter.
Vous devez lire : Compost : de tout ce qui est correct au compostage
Composteur rapide
Les composteurs rapides sont essentiellement des boîtes ouvertes en bas avec des fentes d’aération, un rabat pour le chargement et un pour enlever le compost fini. Ils sont conçus pour optimiser l’humidité et la température pour les micro-organismes et permettre le compostage correct de petites quantités de déchets en maintenant le matériau ensemble. Cependant, parce que le mélange et le réarrangement sont difficiles voire impossibles dans un tel conteneur, une bonne stratification des matériaux les plus variés doit être réalisée dès le départ lors du fonctionnement d’un composteur à grande vitesse.
De plus, le compost ne doit jamais être compacté pour éviter un manque d’oxygène à l’intérieur. La plupart des composteurs rapides sont de couleur foncée afin qu’ils se réchauffent plus rapidement. Lorsque vous en choisissez un, assurez-vous qu’il y a une ventilation adéquate et un volet de retrait pratique. L’espace requis par les composteurs à grande vitesse est généralement limité – en fonction du volume – à environ un mètre carré de surface au sol. Les capacités disponibles sur le marché sont comprises entre 300 et 1600 litres.
Composteur thermique
Le composteur thermique représente une forme particulière du composteur rapide décrit ci-dessus et n’y ajoute qu’une bonne isolation thermique. Cela garantit une température constante et aussi élevée que possible à l’intérieur du composteur. Les composteurs thermiques représentent donc une optimisation des composteurs à grande vitesse, car même peu de matière peut y être fortement compostée. En raison de l’isolation, leur taille est légèrement plus grande que celle du composteur à grande vitesse et ils sont généralement plus chers. Les capacités disponibles sont comprises entre 180 et 900 litres.
Composteur roulant
Les composteurs roulants sont une idée relativement nouvelle. Un conteneur enroulable – généralement en plastique – a le grand avantage de pouvoir facilement le déplacer là où le compost tombe. Pour le stockage stationnaire, le composteur roulant comprend généralement un châssis dans lequel il est également monté rotatif. De plus, le matériau à l’intérieur est mélangé et ventilé en roulant, éliminant le besoin de couches et de repositionnement. L’inconvénient est souvent la seule petite capacité de 70 à 180 litres. Si nécessaire, cela peut être résolu en achetant plusieurs composteurs roulants.
Petit composteur pour balcons et appartements
Même dans le plus petit des lieux et sans jardin, des astuces de compostage ou de recyclage de compost sont possibles. Avec la boîte à vers et le seau Bokashi, nous aimerions vous présenter deux façons possibles de le faire. Abandonner le produit de Bokashi ou Wurmkiste si vous deviez avoir un excès n’est probablement pas un problème du tout : quelqu’un dans votre entourage est sûr d’être content d’un engrais organique.
Bokashi
Avec cette tendance au compost du Japon, il n’y a en fait pas de compostage du tout, mais de la fermentation. Avec un seau Bokashi, vous recevez non seulement un engrais liquide organique en très peu de temps mais aussi un engrais organique pour plantes en pots ou massifs au bout de deux à six semaines (selon les conditions). Fondamentalement, le matériau a été « pré-digéré » et la décomposition ultérieure a lieu très rapidement.
Contrairement au compostage, la fermentation s’effectue à l’abri de l’air et est réalisée par des bactéries lactiques spécialement ajoutées à cet effet. Par ailleurs, les mêmes bactéries transforment le chou blanc en délicieuse choucroute. Vous pouvez en savoir plus sur la fonction et l’utilisation des seaux Bokashi en détail dans notre article spécial Bokashi. Un seau Bokashi prend autant de place qu’une poubelle organique normale et a une capacité de 15 à 20 litres.
Boîte à vers
Une boîte à vers utilise les capacités incroyables de divers parents du ver de terre pour réaliser un compostage sans odeur à l’intérieur. Voici un exemple de boîtes à vers que vous pouvez acheter. En attendant, cependant, il existe également de nombreuses instructions de bricolage sur Internet. Le principe des boîtes à vers est simple : des centaines de vers vivent dans un conteneur bien ventilé et se nourrissent des déchets organiques que vous leur donnez.
Les boîtes à vers sont toujours divisées en au moins deux chambres. Si une chambre est remplie de matériaux compostés, les vers migrent à travers des fentes ou des trous vers la zone suivante où il y a de la nourriture fraîche pour eux. Ils se multiplient dans la boîte et ne doivent généralement être achetés qu’une seule fois. Les utilisateurs de boîtes à vers rapportent souvent qu’une odeur étrange se forme au début, mais disparaît avec une bonne ventilation et après un certain temps d’utilisation.
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Les boîtes à vers peuvent être montées entre 15 et 25°C pour qu’il y ait une place dans chaque appartement. Les capacités disponibles commencent à environ 70 litres et peuvent être étendues sur certains modèles. Parce que les vers de compost mangent beaucoup, mais pas tout, il est important de se poser la question à l’avance : Que peut-on mettre sur le tas de compost ?
D’ailleurs : comme mentionné ci-dessus, un tas de compost qui est soudainement mis en place dans le compost chaud peut chauffer considérablement – jusqu’à 50 à 80 ° C. Le biosimilaire, également connu sous le nom de « chauffage du compost », utilise cet effet. Des conduites d’eau sont posées à travers le tas, évacuant constamment la chaleur du tas. L’eau chaude peut être stockée dans des réservoirs isolés et utilisée plus tard. De cette façon, il est possible d’utiliser un tas de compost pour le chauffage et le système d’eau chaude. Cependant, comme je l’ai dit, cela nécessite un pourrissement à chaud et cela n’est limité qu’à quelques semaines. Par conséquent, votre propre chauffage au compost ne vaut la peine que s’il y a des quantités extrêmement importantes de matières compostables.
Résumé : quel composteur est le meilleur ?
- Le compostage en tas est bon marché mais prend beaucoup de place ; pour permettre une ventilation adéquate, le tas ne doit être ni trop large ni trop haut
- Les composteurs rapides et thermiques conviennent au compostage rapide de petites quantités de déchets et prennent peu de place, mais doivent être remplis soigneusement en couches
- Les composteurs roulants n’ont pas besoin d’être superposés ou déplacés, mais ils ont une capacité très limitée
- À proprement parler, la fermentation a lieu dans le seau Bokashi, mais des engrais végétaux utiles sont également produits à partir des déchets ; ils ont la taille de poubelles organiques
- La boîte à vers utilise les propriétés des vers pulmonaires et composte les déchets de cuisine à la surface d’un tabouret
Le bon emplacement pour les composteurs
Pour garantir les températures les plus douces et les plus constantes possibles, vous devez également prendre en compte quelques éléments lors du choix d’un emplacement. Un emplacement partiellement ombragé est idéal pour assurer un réchauffement suffisant mais pas trop fort. Si l’emplacement est protégé, le compost peut garder la température plus longtemps. La régulation de l’humidité est également plus facile dans un tel endroit.
Il devrait également y avoir de la terre de jardin saine sous le compost, qui a été brisée autant que possible. De cette façon, les êtres vivants impliqués dans le compostage peuvent entrer dans le compost et migrer à nouveau une fois leur tâche accomplie. Si vous souhaitez exploiter un tas de compost, vous devez tenir compte de la largeur ultérieure du tas : un tas d’environ 150 cm de haut doit avoir environ 250 cm de large à la base pour assurer une ventilation adéquate. Vous pouvez lire un peu ci-dessous pourquoi les facteurs ci-dessus sont importants pour un compostage correct.
Résumé de l’emplacement du composteur :
- L’emplacement doit être partiellement ombragé et protégé
- Un sol de jardin sain et meuble permet l’immigration de micro-organismes
- Notez la taille du loyer fini ou l’espace dont vous pourriez avoir besoin pour le tri ou le déménagement
Bien composter : les astuces pour réussir le pourrissement
Les processus qui se déroulent dans le tas sont effectués par des micro-organismes. Pour favoriser et peut-être même accélérer le pourrissement, il est important d’optimiser leurs conditions de vie. Vous pouvez résoudre ce problème avec quelques vis de réglage :
Humidité dans le composteur
Les bactéries et champignons impliqués dans la pourriture nécessitent un environnement suffisamment humide. Ceci est réalisé grâce à un emplacement partiellement ombragé, couvrant le compost ou à l’aide d’un composteur. Pendant les périodes chaudes et sèches, pensez à arroser un tas de compost.
La température dans le composteur
Des températures élevées permettent aux micro-organismes de se développer au mieux et le processus de pourriture est accéléré. Le composteur thermique ou rapide est basé sur ce principe. Isoler et couvrir le compost peut également être très utile, tout comme un endroit abrité qui reçoit parfois un peu de soleil.
Oxygène dans le composteur
Les micro-organismes impliqués sont aérobies, ils ont donc besoin d’oxygène pour respirer. Un tas de compost trop dense ou trop humide rend leur travail difficile voire les fait mourir. L’utilisation de matériaux suffisamment grossiers, structurellement stables et les repositionnements fréquents, d’autre part, assurent un bon apport d’air respirable important. Si l’apport d’oxygène est insuffisant, les micro-organismes anaérobies (c’est-à-dire qui ne respirent pas) se multiplient. Les produits de leur activité sont par exemple des composés soufrés ou méthane odorants. Alors si votre compost sent mauvais, il faut l’aérer, par exemple en le repositionnant.
Nutriments dans le composteur
Pour se reproduire et être actifs, les micro-organismes ont besoin non seulement de substrats riches en carbone mais également riches en nutriments. Pour être bien approvisionné en azote, il peut donc être utile d’y ajouter un peu d’engrais azoté. S’il y a suffisamment de matière riche en nutriments – c’est-à-dire une matière avec un faible rapport C / N – ce n’est pas nécessaire. Un mélange coloré de différents matériaux représente une base nutritive optimale.
Le rapport C/N indique le rapport entre le carbone (C) et l’azote (N) dans un matériau. Les matériaux avec un faible rapport C/N (par exemple le lisier, C: N = 5: 1) se décomposent rapidement, mais peu d’humus se forme. Les matériaux avec un rapport C/N élevé (comme les copeaux de bois, C : N = 120 : 1) ne se décomposent que très lentement et les micro-organismes éliminent même l’azote de l’environnement. Pour influencer cela, il est également important de savoir ce qui est autorisé sur le compost.
Valeur du pH dans le composteur
L’activité des micro-organismes augmente avec l’augmentation du pH – au moins jusqu’à un certain point. A l’inverse, leur activité est inhibée à des valeurs de pH faibles. S’il y a beaucoup de matière « acide » (comme des tontes de gazon et des feuilles) sur le compost, vous devez le saupoudrer d’un peu de chaux. La chaux algale, par exemple, convient bien.
Créer du compost
Dans le passé, la stratification du compost était considérée comme une condition indiscutable pour un compostage réussi. Cependant, vous constaterez que vous avez plus que cette seule option.
Créer correctement du compost : déplacer les couches ou composter ?
La conversion du matériau de compost devrait améliorer les conditions de vie des micro-organismes de travail invisibles grâce à l’apport d’oxygène et au mélange du matériau.
Fondamentalement, vous avez deux options : vous pouvez construire votre compost en couches parfaites – ou vous pouvez le déplacer régulièrement. Si vous empilez votre compost consciencieusement et avec des matériaux suffisamment grossiers de manière à ce qu’il n’y ait pas d’eau stagnante, de zones à faible teneur en oxygène ou de conditions de pourriture sous-optimales, vous pouvez vous épargner de déménager.
Les composteurs rapides et les composteurs thermiques en ont besoin car ils sont difficiles à mélanger. Cependant, cela oblige à trier soigneusement tous les déchets compostables. Si vous êtes contre cette discipline régulière, vous pouvez également superposer un compost sans précaution, mais vous devez alors garder un œil sur d’éventuelles taches de pourriture ou de sécheresse. Dans ce cas, le changement de vitesse est indispensable une fois par an et si vous remarquez une pourriture ralentie et une odeur nauséabonde, vous devriez également rapidement atteindre la fourche et tourner le bas vers le haut et l’intérieur vers l’extérieur.
A cette occasion, humidifiez également la matière sèche et enlevez les zones putrides. Si vous utilisez un composteur roulant, il n’est bien sûr pas nécessaire de mélanger les déchets – vous ne devez déplacer le conteneur que peu régulièrement s’il ne roule pas. Pour qu’il n’y ait pas de pourriture causée par des matières en décomposition incorrectes telles que des produits laitiers ou de la viande, il est préférable de traiter à l’avance ce qui est autorisé sur le compost.
Résumé : Comment créer correctement du compost – le superposer ou le déplacer ?
- La conversion doit apporter de l’oxygène dans le matériau en décomposition et ainsi favoriser la conversion
- Si vous superposez votre compost très soigneusement et aéré, il n’est pas nécessaire de le déplacer
- Si le matériel pourri n’est pas trié avec autant de soin, il est repositionné une fois par an ou au besoin
- Un composteur roulant élimine à la fois le déplacement et la superposition s’il est déplacé occasionnellement
Bien remplir le composteur : six règles d’or pour la superposition
- Au fond du compost se trouvent de la sciure de bois, du paillis d’écorce ou des copeaux de bois
- Des matériaux structurellement stables (par exemple, des boutures de branches, des boutures d’arbustes fermes et secs, des feuilles) et des déchets plus mous de la cuisine et du jardin sont superposés
- Si nécessaire, vous pouvez saupoudrer une très fine couche de chaux ou d’engrais azoté entre les couches
- Si vous utilisez un autre compost pour l’inoculation, vous pouvez occasionnellement en ajouter une couche
- Les matières trop sèches doivent être humidifiées, les matières trop humides doivent être séchées avant d’être mises sur le compost
- Si vous exploitez un tas de compost ouvert, il est finalement recouvert d’une épaisse couche de paille, de foin, de feuilles ou de plantes grimpantes
Combien de temps dure le compost ?
Si vous mettez en place le compost correctement, il passe par différentes étapes : Le compost frais qui démarre devient du compost prêt à l’emploi et enfin du compost mûr. Le compost frais est prêt à l’emploi après environ quatre à huit semaines, le compost fini après cinq à six mois. Un compostage plus long n’endommage pas non plus le produit final, les composés d’humus nouvellement construits deviennent plus résistants à la dégradation et agissent de plus en plus comme des amendements pour le sol au fur et à mesure qu’ils vieillissent. En principe, ce qui suit s’applique plus la matière première est riche en nutriments, plus le processus de compostage est rapide et plus le rendement en « humus permanent » stable est faible.
Quand le compost est-il prêt ?
Les temps indiqués ci-dessus sont bien entendu des valeurs indicatives : Le temps de pourriture peut varier en fonction des conditions de travail des micro-organismes. Il est préférable de faire confiance à ce que vous pouvez voir, sentir et ressentir : lorsque vos déchets se sont transformés en une matière odorante, parfumée et friable qui rappelle le sol de la forêt et dont l’origine est à peine visible – alors vous pouvez devenir un bon compost Félicitez le compost !
Résumé : combien de temps dure le compost ?
- Tous les temps ne sont que des indications, en fonction des conditions de vie des micro-organismes impliqués, les temps de pourriture changent
- Le compost frais peut être utilisé après quatre à huit semaines
- Un compost prêt à l’emploi peut être utilisé après cinq à six mois; il est alors friable, sent bon et les substances de départ sont à peine reconnaissables
- Plus un compost fini est composté longtemps, plus vite il devient un compost mûr très stable et pauvre en nutriments qui convient parfaitement à l’amélioration des sols
- Le compost est prêt quand il sent bon, est foncé et friable et vous ne reconnaissez plus les matières premières
Accélérer le compost
Des démarreurs de compost ou des accélérateurs de compost et même des vers de compost sont proposés pour optimiser le compostage. Vous n’avez besoin d’aucun de ces additifs si vous mettez du compost bien mélangé sur un morceau de sol sain. Tous les micro-organismes et les vers pénètrent dans votre compost par le bas et s’y multiplient. L’azote ou la chaux, que l’on trouve dans les accélérateurs de compost, ne sont nécessaires que dans une mesure limitée, comme vous l’avez appris ci-dessus (dans la section « Promouvoir le compostage »).
Si vous commencez un tout nouveau compost, une astuce simple peut vous aider : inoculer votre nouveau tas avec du compost mature provenant d’un autre propriétaire de compost si vous le pouvez. Il existe donc un stock de base de micro-organismes qui peuvent continuer à se multiplier. Le compost suivant est alors toujours ensemencé avec le précédent.
Si vous mettez en place votre nouveau compost dans les conditions les plus défavorables (sous-sol pauvre, pas de compost disponible pour l’ensemencement), vous pouvez bien sûr vous rabattre sur les vers de compost et les démarreurs de compost proposés. Vous pouvez également tout trouver sur le lombricompostage dans notre article spécial sur les vers de compost. Si le compostage doit être réalisé rapidement, l’optimisation des conditions de vie des microorganismes impliqués est bien entendu la démarche la plus efficace.
Résumé de l’accélération du compost :
- Si vous diversifiez votre compost sur un sol sain, mélangez-le et ajustez les conditions en fonction des besoins des organismes de travail, vous n’avez pas besoin d’outils supplémentaires
- Inoculer un nouveau compost avec du compost prêt à l’emploi provenant d’un autre tas est une astuce efficace pour accélérer les processus de pourriture.
- Si les conditions sont trop mauvaises, l’utilisation de démarreurs ou d’accélérateurs de compost n’est plus d’aucune utilité – mais s’il n’y a que le manque de compost pour l’ensemencement, rien ne s’oppose à l’utilisation de tels produits
Tamiser le compost
Le tamisage du compost est courant pour le compost frais et fini. Dans ce processus, les matières grossières non décomposées sont séparées du compost fini. Le compost frais est généralement tamisé plus grossièrement que le compost fini car il contient encore de nombreux morceaux grossiers qui se décomposent davantage dans le lit. Le compost mûr ne doit pas nécessairement être tamisé, à ce stade de pourriture aucune des structures organiques d’origine ne doit être présente. Le compost utilisé pour mélanger le terreau doit être extra fin. Les tailles de maille correspondantes pour une utilisation ultérieure peuvent être trouvées dans le tableau suivant.
utilisation | Taille des mailles du tamis |
---|---|
Paillage de terre | 20-30 mm |
Amélioration du sol avec du compost prêt à l’emploi / mûr | 5 – 20 mm |
Entretien annuel avec du compost prêt à l’emploi / mûr | 5 – 20 mm |
Une partie du terreau | <15 mm |
Conseil : le compost produit dans les parcs de recyclage est soit débarrassé des graines germinables et des agents pathogènes en s’échappant de la pourriture chaude, soit a été stérilisé par traitement à la vapeur chaude. Étant donné que le processus de pourriture à froid de votre compost privé présente un risque de propagation de maladies et de mauvaises herbes dans le jardin, la stérilisation peut également être une option pour vous.
De petites quantités de compost peuvent être rendues stériles en 20 minutes environ dans un four à 200°C. Ceci est utile si vous souhaitez utiliser votre compost dans des pots à l’intérieur ou pour faire pousser des plantes sensibles. Cependant, gardez à l’esprit que la stérilisation tue également tous les habitants du sol utiles qui vous ont aidé à composter correctement et qui continuent à effectuer des tâches importantes dans le sol. Par conséquent, ne stérilisez que si vous pensez que cela est absolument nécessaire.